La Contrée des Songes

Le soleil était haut dans le soleil et son ardeur commençait à se faire sentir sur la petite troupe qui parcourrait les vallées encaissées et déchirées de la Grèce. De petits arbustes donnaient une légère ombre salutaire à certains membres de cette caravane; d'autres, malgré leurs vétures ne semblaient absolument pas souffir de cet état de fait.

La roche ocre renvoyée la chaleur qu'elle avait commençaient à acumuler et les outres en peau de chévre circulaient parmi les diverses personnes.

Les spartiates avaient commencé le voyage en quittant Lacédémone avec la caravane des Romains au petit matin. Les romains avaient souffert de ce réveil.
Le train était soutenu mais rien de bien important même pour notre éclaireur olympien!
Malgré l'armure et l'équipement, les spartiates allaient bon train. Un tenait l'avant; un autre s'était placé en milieu de colonne avec une de nos filles et le dernier suivait....
Il était accompagné par une jeune femme qui papotait légèrement, comme le clapotis de l'eau... Le spartiate ne disait rien mais hochait parfois la tête.
Les capes rouges et leurs tuniques provoquaient un contraste saisissant avec les tuniques blanches des autres membres de la délégation...Mais il permettait aussi aux mal-intentionnés de saisir toute la difficulté du combat qu'ils pourraient être tenté d'entreprendre pour s'accaparer des biens de la délégation.

Le roi Agilas et la Gérousia avaient été généreux suite à la supplique des romains. Trois spartiates de la Garde Royale, une de nos guerrières, suivante d'Artémis et un de nos alliès Olympien.

PS: allez les autres spartiates; un petit bout de rp écrit par jour afin de se mettre dans l'ambiance...

Hého, les spartiates ... Je passais par là, et vous aussi, c'est miraculeux non ?

Non ne vous inquiétez pas, je ne suis pas pour vous annoncer une épreuve, mais seulement une salutation amicale de votre aïeul préféré.

Allez, je dois y aller. Bon courage

Chrysogonus observait pensif la délégation rouge (pour les spartiates) et blanche (pour les latins).
Il est vrai que la marche sied mieux aux guerriers qu'aux hommes de lettre se dit-il, cependant malgré sa préférence pour la plume, il souffrait moins de la chaleur que les diplomates latins, sans doute de part son origine hellénique.
"Vivement demain que nous arrivions au Pirée d'où nous prendrons la mer pour la Crimée..."
Il espérait secrètement que les 2 groupes plutôt antagonistes sur certaines idées se montreraient soudés quand viendra le temps de l'adversité...

-Chrysogonus d'Ithaque, médiateur méditerranéen-

Prytanis se demandait combien de temps tiendraient les membres de la délégation romaine à ce rythme... il évoluait en tête de convoi depuis maintenant deux heures et le Pyrée ne devait plus se trouver bien loin...

Intérieurement il se demandait ce qu'il pouvait y avoir de glorieux à servir de garde du corps à des romains... rien. si la mission avait été églorieuse on ne la lui aurait pas confiée comme punition pour avoir tué quatre jours plus tot un diplomate romain, qui lui avait manqué de respect... un regard méprisant, une moue dédaigneuse et Prytanis s'était levé pour planter son glaive dans la gorge du malheureux... au moins était-il mort le glaive à la main... en homme.

Seul point rassurant: on disait le territoire amazone riche en créatures et autres dangers... peut être un moyen de se forger un nom dans l'éternité, au côté de ses ancêtres Héraclès et Alchyos, compagnon d'Ulysse...

Il eut une pensée pour son fils qui venait tout juste de commencer sa formation. une également pour les paroles de sa femme, juste avant qu'il ne la quitte pour rejoindre ses compagnons: "reviens avec ton bouclier, ou sur lui..."

cette phrase résonnait encore dans sa tête quand il aperçut au loin le Pyrée, première étape de son périple...